Transition numérique: la stratégie « Maroc Digital 2030 », une « véritable feuille de route » (ministre estonien des AE)
Rabat – La stratégie « Maroc Digital 2030 », lancée récemment, constitue une « véritable feuille de route » pour la transformation des services publics et le renforcement de l’efficacité administrative, a indiqué, lundi à Rabat, le ministre estonien des Affaires étrangères, Margus Tsahkna.
S’exprimant à l’ouverture à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) d’un Forum sous le thème « Maroc Estonie e-Connect: Nexus culture digitale et pratiques administratives », M. Tsahkna a mis en avant le leadership du Royaume en Afrique en la matière, faisant part de la disposition et de la volonté de son pays d’œuvrer de concert avec le Maroc dans ce domaine pour tirer mutuellement profit de l’échange d’expériences.
« Nous aimerions être sur cette voie avec le Maroc, et nous pouvons en bénéficier ensemble » a-t-il noté, qualifiant la coopération entre les deux pays de « fructueuse ».
D’autre part, M. Tsahkna est revenue sur l’expérience de l’Estonie, qui représente un « modèle de référence » mondial grâce à la mise en place de systèmes de gouvernance électronique innovants, rappelant que 99% des services publics fournis dans son pays sont disponibles en ligne.
Organisé par le cabinet marocain d’affaires publiques Consensus Public Relations (CPR) et l’Estonian ICT Cluster, en partenariat avec le ministère délégué chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, le Groupe Crédit Agricole du Maroc et l’UM6P, ce Forum vise à mettre en avant les synergies possibles entre le Royaume du Maroc et la République d’Estonie en matière de gouvernance numérique, à travers une série d’interventions de haut niveau et de réflexions stratégiques.
Les interventions prévues lors de cet événement aborderont des thématiques clés, telles que les prérequis pour une gouvernance numérique efficace, les cadres juridiques et stratégiques nécessaires à la création d’un écosystème numérique durable, ainsi que l’intégration des technologies dans les schémas de gouvernance.