Le Roi du Maroc a présidé, le 23 décembre dernier, une séance de travail dédiée à la question de la révision du Code de la Famille, en présence du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, du ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, du ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, et de la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Naima Ben Yahia.
Le projet de révision du Code de la Famille qui doit être soumis à l’approbation du Parlement accorde davantage de droits aux femmes.
Plus de 100 amendements sont proposés, permettant notamment aux femmes de stipuler leur opposition à la polygamie dans un contrat de mariage.
Parmi les autres points, la simplification des procédures de divorce, le partage de la garde des enfants, le droit de conserver le domicile conjugal en cas de décès de l’un des conjoints, la possibilité pour les femmes divorcées de conserver la garde des enfants en cas de remariage, ainsi que le maintien de l’âge légal du mariage à 18 ans.
S’agissant, enfin, de l’héritage, et il s’agit d’un fait inédit, tout individu pourra désormais léguer de son vivant n’importe lequel de ses biens à son (ses) héritière (s).