S’exprimant, le 14 octobre 2024, à Luxembourg, au nom des 27 Etats membres de l’UE, le Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l’Union, vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, a réaffirmé l’ « immense valeur » que l’UE accorde au partenariat stratégique avec le Maroc.
Ce partenariat (il remonte à l’année 1969) « de longue portée et longue durée », tel que l’a qualifié le haut responsable européen est appelé à se « renforcer » dans tous les domaines et devrait connaitre prochainement des développements positifs, a-t-il tenu à souligner.
L’intervention de Josep Borrell constitue un désaveu cinglant à la démarche algérienne consistant à « convoquer à Alger » les ambassadeurs des 12 pays européens, coupables d’avoir exprimé leur soutien ferme au Maroc, suite aux arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Une position également exprimée par toutes les instances (Conseil de l’UE, Commission européenne, Service extérieur de l’UE) qui se sont offusquées de manière unanime de la décision de la CJUE, ce qui renseigne sur la place de choix du Royaume dans le dispositif européen.
Fait-il rappeler anfin que les propos du Haut Représentant viennent conforter sa précédente déclaration conjointe, du 4 octobre dernier, en compagnie d’Ursula Von Der Leyen, présidente de la Commission Européenne réaffirmant l’engagement de l’UE à préserver et à renforcer ses relations avec le Maroc. Preuve s’il en est que, s’agissant du Royaume du Maroc, l’Union Européenne demeure soudée et imperturbable face aux vaines menées algériennes.