Soutien sans faille de la France à la souveraineté du Maroc sur son Sahara
Maroc-Occitanie, 22 octobre 2024
Un communiqué du Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce la prochaine visite du Président français Emmanuel Macron au Maroc du 28 au 30 octobre 2024.
Bien que passée par quelques turbulences, la relation entre Paris et Rabat demeure enracinée et solide au bénéfice des deux parties. Dans une lettre adressée, le 30 juillet dernier, au Roi Mohammed VI, le chef de l’Etat français reconnait que le plan d’autonomie pour le règlement du conflit autour du Sahara « est la seule base pour aboutir à une solution » étant entendu que « le présent et l’avenir » de cette question « s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ».
Dans ce message, le Président Macron réitère « l’intangibilité de la position française sur cet enjeu de sécurité nationale pour le Royaume » et que son pays « entend agir en cohérence avec cette position à titre national et au niveau international ».
« Soutien significatif », une décision « judicieuse », un « tournant géopolitique et diplomatique majeur », les qualificatifs ne manquent pas quant à la pertinence de la missive du Président français. Dans l’hexagone, la Maire PS de Paris, Anne Hidalgo a salué la décision de la France de soutenir la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Michaël Delafosse, son homologue de Montpellier, issu de la même formation politique, s’est fendu, lors des festivités marquant le 25è anniversaire de la fête du Trône, d’un communiqué où il salue une « position importante, nécessaire attendue, du chef de l’Etat au nom de la France à l’égard du Maroc » ; Une décision également qualifiée d’« heureux événement » dans les relations bilatérales par Roger Karoutchi, sénateur, vice-président du groupe d’amitié France-Maroc au Sénat, ou encore d’« avancée cruciale pour nos relations bilatérales», par Eric Ciotti, Président du parti « Les Républicains».
Le monde académique n’est pas en reste qui voit dans la posture présidentielle un « véritable tournant diplomatique » (Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)) qui permet à la France de « confirmer et de rejoindre officiellement le concert des Nations », comme l’estime l’universitaire franco-suisse, Jean Marie Heydt,.