Lors de cette journée d’étude placée sous le thème « Le cinéma marocain: présent et perspectives », les participants ont relevé que la renaissance cinématographique nationale exige d’approfondir le débat public autour des acquis réalisés, d’identifier les lacunes et d’adopter des propositions et des recommandations favorisant l’essor du cinéma marocain.
La promotion de la pratique cinématographique nationale dans son ensemble est tributaire du lancement d’initiatives qualitatives capables de développer les secteurs de la production, de la distribution et de la formation, ainsi que les différents maillons de l’industrie cinématographique marocaine, ont-ils indiqué lors de cette rencontre initiée par l’Association marocaine des critiques de cinéma (AMCC), en coopération avec l’Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC).
La diversité des approches intellectuelles et professionnelles des intervenants a permis de dresser un bilan global et structuré de la pratique cinématographique au Maroc, tout en mettant l’accent sur les contraintes structurelles auxquelles le secteur est confronté et les domaines prioritaires sur lesquels il convient de concentrer les efforts.
S’exprimant à cette occasion, le président de l’AMCC, Khalil Demmoun, a salué les efforts consentis par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et le Centre cinématographique marocain (CCM), en faveur de l’élaboration de nouvelles lois relative à la promotion de l’industrie cinématographique.
Le progrès réalisé dans le domaine de la production, au cours de la dernière décennie, ne pourra détourner l’attention de la baisse notable du nombre de salles de cinéma, a-t-il dit, appelant à la mise en place d’une nouvelle politique ambitieuse en faveur d’un développement réel et global du secteur cinématographique national.
Animés par des universitaires, des chercheurs et des experts spécialisés en la matière, les ateliers programmés lors de cette rencontre ont porté sur plusieurs thématiques relatives à l’industrie cinématographique, notamment la production, la scénographie, la réalisation, le jeu d’acteur, la formation, les clubs de cinéma, ainsi que la critique, les médias et la cinémathèque.
Les travaux de cette journée d’étude ont été sanctionnés par la formulation d’une série de recommandations, pour une relance intégrée et durable du cinéma.
Des professionnels et critiques du cinéma ont examiné, samedi à Rabat, les perspectives du cinéma marocain sous différents angles, soulignant l'importance d'adopter des approches novatrices pour une renaissance durable et inclusive du septième art national.12 avril 2025RabatCulturenonGratuit: non
